HARMONIE GEORGIENNE

Quand la voix humaine approche de l’ineffable…

Enfin les plus beaux chants orthodoxes de la Divine Liturgie interprétés en géorgien et en français !

Harmonie Géorgienne booking
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HARMONIE GEORGIENNE

Direction Nana Peradzé

La Géorgie, un des plus anciens pays chrétiens, est mondialement connue pour l’originalité et la beauté de ses chants polyphoniques, tant dans le domaine populaire ou folklorique que dans le domaine religieux.

Le chant choral religieux géorgien semble avoir atteint son apogée entre le Xe et le XIIe siècle, où il s’est considérablement développé et a été codifié tant à l’intérieur du pays que dans les nombreux monastères géorgiens en Palestine, en Bulgarie ou dans le désert du Sinaï.

NANA PERADZE
À partir de 1984, pendant la difficile période communiste, elle a participé activement à la renaissance de la vie ecclésiale en Géorgie, créant des chœurs dans de nombreux monastères et églises, et formant au chant choral un grand nombre d’enfants et d’adolescents.

De 1994 à 1997 elle a enseigné la musique dans plusieurs établissements religieux, et a exercé la fonction de chef de chœur à l’église Saints-Pierre-et-Paul de Tbilissi et dans plusieurs églises de la région de Margveti.

En 1998, elle est venue en France pour poursuivre des études de direction chorale au conservatoire national de Paris. Elle a créé alors le chœur religieux de l’église géorgienne de Paris avant de prendre, en 2002, la direction du Choeur Saint-Syméon
à la cathédrale serbe Saint-Sava de Paris. Elle dirige parallèlement l’ensemble HARMONIE GEORGIENNE, qu’elle a créé en 2006.

LES MEMBRES DE L’ENSEMBLE HARMONIE GEORGIENNE
Créé en 2006 par Nana Peradze, l’ensemble HARMONIE GEORGIENNE est constitué de professionnels passionnés qui sont en majorité d’origine géorgienne. Sa vocation est de faire connaître les chants religieux et populaires de la Géorgie dans leur authenticité et le respect de la tradition.

Depuis sa création, il a donné divers concerts, en particulier à Belgrade (Serbie), à Tbilissi (Géorgie) où il a participé au Festival international “Chveneburebi”, et à Paris (Église Saint Roch et “La Maison géorgienne”).

Le concert d’une durée d’1h30 proposé par HARMONIE GEORGIENNE comprend les plus beaux chants sacrés polyphoniques géorgiens en première partie pour présenter de manière totalement inédite en deuxième partie les pièces les plus connues de La Divine Liturgie en français.

Le spectacle se compose de titres issus des 2 récents albums enregistrés par les éditions JADE MILAN MUSIC (voir programme).

HARMONIE GEORGIENNE (en géorgien) et HARMONIE GEORGIENNE “EUCHARISTIA” (En français)

LE CHANT LITURGIQUE GÉORGIEN (présenté par le Dr Jean-Claude Larchet)

la Géorgie est mondialement connue pour l’originalité et La beauté de ses chants polyphoniques,tant dans le domaine populaire ou folklorique que dans le domaine religieux.

La Géorgie est l’un des plus anciens pays chrétiens: la foi chrétienne fut prêchée dès le 1er siècle par L’apôtre André dans La partie occidentale du pays, et fut apportée au IVe siècle dans la partie orientale par sainte Ninoqul amena le roi Mirian, son épouse la reine Nana, et son peuple à se convertir vers 330.

L’Église géorgienne s’organisa progressivement et accéda à l’autocéphalie en 488. Le roi Mirian avait demandé à l’empereur Constantin un évêque et des prêtres pour former les nouveaux convertis; ils apportèrent avec eux leur rite et leur langue.

La musique liturgique géorgienne fut alors étroitement dépendante de la musique byzantine, adoptant notamment le système des huit tons et le chant monophonique. Lorsque la langue géorgienne eut été constituée avec son propre alphabet et que la Sainte Écriture eut été traduite, aux Ve VI e siècles, Le géorgien devint la langue liturgique. L’Église géorgienne développa une hymnographie propre à partir du. vue siècle. Et au IXe, le chant acquit un caractère particulier, caractérisé par l’adoption d’un mode unique et de la polyphonie (tandis que le chant byzantin conservait ses huit tons et gardait la forme d’une monophonie, ou d’une hétérophonie très simple où la monodie est accompagnée d’un son).

Ce caractère particulier est apparu d’une part à cause de la spécificité linguistique de la langue géorgienne (qui est syllabique) par rapport à la langue grecque (qui est tonique) qui exigeait qu’elle fût chantée d’une manière différente; il est apparu d’autre part en raison de l’influence de la tradition de chant polyphonique fortement implantée dans toutes les formes de la vie du peuple depuis la plus haute Antiquité.

Le chant choral religieux géorgien semble avoir atteint son apogée entre le Xe et le XIIe siècle, où il s’est considérablement développé et a été codifié tant à l’intérieur du pays (en particulier dans les monastères de la région de Tao-Klarjeti) que dans les nombreux monastères géorgiens (ou comportant une présence géorgienne significative) situés en Palestine (monastère de la Sainte-Croix, laure de Saint-Sabbas … ), dans le désert du Sinaï” (monastère Sainte Catherine … ), au Mont-Athos (monastère d’Iviron) ou en Bulgarie (monastère de Petritsoni).

La codification du chant religieux géorgien (qui semble remonter au Xème siècle) repose sur un système neumatique (c’est-à-dire de signes et non de notes) différent des systèmes byzantins et du système latin.

Bien que le système neumatique ait été en usage en Géorgie jusqu’au début du XXème siècle, il pose, aujourd’hui encore, des problèmes d’interprétation, sa transmission vivante ayant subi des interruptions et des altérations. L’une de ces interruptions s’étendit à tout le XIXème siècle, puisque, lors de L’annexion de la Géorgie à la Russie en 1801, l’usage de la langue géorgienne et du chant géorgien furent interdits dans les églises et les monastères principaux où célébrait l’exarque de l’Église russe, une situation qui devait durer jusqu’en 1918.

Durant cette période, la pratique du chant choral religieux géorgien fut cependant en grande partie préservée en se “réfugiant” dans les familles.
À la fin du XIXème siècle, on commença à transcrire les chants religieux dans le système de notation occidental, ce qui eut l’avantage de permettre la conservation de pièces transmises seulement par tradition orale et qui risquaient de se perdre.
C’est ainsi que, entre 1880 et 1920, plus de huit mille hymnes furent transcrits, en particulier par Pilimon Koridze, Vastli et Pouevktos Karbelashvili, Razhden Khundadze et Ekvtime Kereselidze.

Sous sa forme basique et normative, le chant religieux géorgien a la forme d’une polyphonie à trois voix (appelées, dès le XIème siècle dans un traité de Loane Petritsi, mzakhr, zhir et barn), caractérisée par des techniques vocales particulières et l’usage de tons proches.

Habituellement, la voix la plus haute donne la mélodie et est soutenue par les deux autres voix.
On peut cependant observer des variantes régionales : dans la partie orientale de la Géorgie, le chant a souvent deux parties solo hautes et une partie basse en forme de bourdon constituant un fond flexible; dans la partie occidentale, la polyphonie est plus prononcée, avec une structure mélodique plus complexe peu soucieuse de consonance harmonique; mais il existe ‘de nombreuses autres variantes, souvent liées à des “écoles” et dont les plus célèbres sont celles de Gelati, de Shemokmedi et de Svetiskhoveli – ou à des “dynasties”, souvent familiales, de chanteurs.

Le chant liturgique géorgien actuel témoigne de sa fidélité à la Tradition du chant polyphonique et aux traditions de ses différentes variantes, mais aussi à sa capacité d’innovation dans la continuité de celles-ci. L’un des plus remarquables compositeurs actuels de chants liturgiques n’est autre que Le catholicos (patriarche) Élie II lui-même.

LE CHANT LITURGIQUE ORTHODOXE EN FRANÇAIS (présenté par le Dr Jean-Claude Larchet)

L’une des caractéristiques du chant liturgique orthodoxe est qu’il ne comporte pas d’accompagnement musical et est donc purement vocal ou a capella.

Le chant est composé de l’union d’un texte et d’une mélodie. Selon la tradition orthodoxe, si les deux contribuent à la
prière et à la célébration de la gloire de Dieu, la mélodie doit être au service du texte et non l’inverse.
L’interprétation doit être sobre, éviter tout caractère passionné, tout sentimentalisme et tout effet de type artistique. Les chanteurs ne doivent pas mettre en avant leur personnalité et leur talent afin d’avoir l’humilité nécessaire pour représenter le peuple qui, dans les Églises orthodoxes, ne chante pas.

En ce qui concerne le texte, il y a dans le monde orthodoxe, en dehors de quelques idiomes comme le géorgien et du latin (qui n’est plus utilisé qu’en de rares circonstances et pour quelques chants) deux grandes langues liturgiques anciennes : le grec byzantin (différent du grec littéraire ou katharévousa et du grec parlé moderne ou démotiki) et le slavon (langue constituée au IXe siècle, à partir de laquelle les différentes langues slaves – russe, ukrainien, serbe, bulgare… – ont été formées).

Bien que plusieurs Églises slaves (l’Église russe, l’Église bulgare et partiellement l’Église serbe) continuent à utiliser le slavon comme langue liturgique, et l’Église grecque le grec byzantin – bien que ces deux langues ne soient plus pleinement compréhensibles par les fidèles ordinaires –, l’utilisation de la langue actuelle du peuple (dite vernaculaire) a été adoptée depuis longtemps par d’autres Églises (par exemple l’Église roumaine ou, pour une part, l’Église serbe) sans que cela ait suscité de réserve.

Cela se fonde en effet sur l’événement même de la Pentecôte où les apôtres ont reçu du Saint-Esprit le don de pouvoir évangéliser les peuples en utilisant la langue de chacun. Cela se fonde aussi sur un argument spirituel : l’importance de la participation de l’intelligence de l’homme, et pas seulement de son coeur, à la prière liturgique, en conformité avec l’enseignement de saint Paul : « J’aime mieux dire cinq mots avec mon intelligence que dix mille en langue » (1 Co 14, 19), c’est-à-dire dans une langue incompréhensible.

À la suite des différentes vagues d’immigration russe, grecque, serbe et roumaine surtout, les Églises locales présentes sur le territoire français ont conservé, et conservent encore aujourd’hui dans leurs paroisses leurs langues d’origine. Néanmoins, la venue de fidèles convertis d’origine française et l’intégration progressive des enfants et petits-enfants d’immigrés à la culture française, a amené un certain nombre de paroisses à introduire des chants en français dans leurs services liturgiques dans des proportions variables.
Dès avant la seconde guerre mondiale, un certain nombre d’immigrés russes, considérant que leur avenir et celui de leurs enfants était désormais en France, ont pris l’initiative de créer des paroisses entièrement francophones. Cela a donné lieu à un travail d’adaptation des mélodies russes aux particularités de la langue française et inversement.

L’un des pionniers de ce travail fut Maxime Kovalevsky (1903-1988), dont beaucoup de partitions en usage aujourd’hui portent encore le nom. La constitution en France, dans les années 80, de plusieurs monastères rattachés au Mont Athos, a suscité l’introduction et l’usage des mélodies byzantines, qui ont demandé le même travail d’adaptation. Le mouvement général, dans les Églises locales orthodoxes, de retour à la musique des origines, proche dans sa forme de la musique byzantine, a entraîné l’adoption en France par des monastères roumains et serbes, de ces mélodies byzantines.
Mais la plupart des paroisses francophones sont restées fidèles aux mélodies russes, qui sont plus adaptées à l’oreille occidentale et mobilisent davantage les sentiments dans la prière (tandis que la musique liturgique grecque est plus austère et plus contemplative).

Il y a dans le chant liturgique russe plusieurs traditions. La première est représentée par le chant de l’ancienne Russie, appelé « znammeny » ou neumatique, redécouvert au cours des dernières décennies, qui peut prendre des formes diverses :
monophonique pour les formes médiévales anciennes (avec un protopsalte ou premier chanteur accompagné d’un ison ou bourdon, ou un chœur à l’unisson), polyphonique pour les formes plus récentes du XVIe et du XVIIe siècles).

Une autre forme de chant est un chant « savant », élaboré par des compositeurs de musique classique (les plus connus sont Bortniansky, Rimsky-Korsakov, Moussorsky…), de la fin du XVIIIe siècle jusqu’au début du XXe siècle, qui est souvent utilisé pour les fêtes par des paroisses importantes disposant d’un chœur dont le dirigeant et les membres ont une bonne formation musicale, mais qui a l’inconvénient d’une part d’être marqué par des influence occidentales profanes et d’autre part de transformer facilement la liturgie en concert.

La troisième forme est la plus commune : c’est celle du chant « obikhod », c’est-à-dire populaire, le plus souvent utilisé dans les paroisses mais aussi dans les monastères.
Ce type de chant, généralement qualifié de « traditionnel », est souvent marqué par les régions où il est apparu et les différentes écoles qui l’ont développé, qui sont souvent des écoles monastiques. Parmi les types de chant les plus connues figurent ceux de Kiev, de Moscou et de Valaam.

Toutes les parties variables des services liturgiques sont chantés selon 8 tons (appelés aussi modes dans la musique byzantine), chacun dominant chaque semaine d’un cycle de huit semaines, mais pouvant varier en ce qui concerne les tropaires ou les kondakia du jour.
Chaque Église locale utilise les 8 tons, mais avec des mélodies différentes définies par sa propre tradition.

On trouvera dans cette représentation des chants en français, qui sont empruntés pour la plupart à le Divine Liturgie, mais ne sont pas présentés selon l’ordre de celle-ci (pour la raison surtout que plusieurs chants sont repris dans des styles différents).
La majorité des mélodies sont empruntées au chant « obikhod » russe ; elles ont le caractère polyphonique à quatre voix (soprano, alto, ténor, basse) correspondant généralement à cette tradition, où la disposition des voix la plus courante consiste à donner la mélodie à l’alto et la tierce supérieure à la soprano.

Deux chants sont empruntés à la tradition byzantine, qui est monophonique, où le texte est chanté par un unique chanteur, le protopsalte ou « premier chanteur », tandis que les autres chanteurs l’accompagnent le plus souvent en ison (ou bourdon), mais parfois aussi à l’unisson.
Cette représentation a en outre comme particularité d’inclure quatre créations de la chef de choeur, Nana Peradze, à laquelle le patriarche-catholicos de l’Église de Géorgie, Sa Béatitude Élie II, a donné, il y a plusieurs années, sa bénédiction pour composer de la musique liturgique.

L’adaptation et la composition de chants liturgiques en français présentent des difficultés particulières : la langue française, à la différence de la plupart des autres langues, n’a pas d’accent tonique qui permette de définir naturellement la rythmique.
Une certaine liberté de choix est donc laissée à l’arrangeur ou au compositeur, mais ces deux principes sont généralement admis :
1) on appuie et on allonge les deux dernières syllabes, ou seulement la dernière syllabe sauf dans la cas où celle-ci est constituée par un « e » muet ;
2) quand on doit appuyer et allonger en outre d’autres syllabes, on doit le faire de préférence sur les noms ou mots importants (Dieu, Christ, Mère de Dieu…).
En outre, dans la plupart des cas on prononce les e muets.

Vivez à travers ce concert une percée vers l’au-delà et l’indicible !

Formation de 5 à 9 personnes + VHR + Technique Son & Light selon le lieu. Un diaporama associé au spectacle peut être proposé sur grand écran.

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Nana Peradze : La force du chant sacré. Le chant orthodoxe s’inscrit dans une grande histoire. C’est un chant universel, précieux pour l’humanité entière, car il diffuse beaucoup de lumière et de pureté. – Franck LAURENT

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France – FR

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Paris

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0.3

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